011

Je me vautre au sol, pour reprendre mon souffle. J'aspire de grosses bouffées d'air, et grimace en sentant ma jambe irradiée la douleur.

-"Fait chieeeer... "Hurla l'homme
-"Zed" hurla-t-il "Je sais pas piloter c'truc !"

Putain! me dis-je. Peut pas fermer sa grande gueule et me foutre la paix! Moi qui allais le remercier.

Je me redresse sur un bras d'un air las et examine les commandes. Je pousse le bouton d'ejection pour qu'on se casse le plus vite possible.

-"Je sais pas quelle type de navette de secours ça peut etre. Souvent y'a à peine de quoi se diriger pour eviter un asteroîde."

-"regarde ce que tu peux faire" répondit Basher sans regarder le capitaine.

D'une main ferme et habile, il commença à découper son t-shirt à l'aide de sa dague encore ensanglantée pour inspecter sa plaie.
[dis moi si c'est moche]
-"Qu'est ce qui s'est passé sut ta jambe ?" demanda-t-il tout en ouvrant le caisson de soins d'urgence de la navette.

Effectivement la navette n'est pas tellement dirigeable ou seulement sur une très courte période. Votre navette est programmé pour se poser sur la planète la plus proche et lance un sos dans toutes les directions.

La blessure de Basher est plus douloureuse qu'horrible. Si Zed pratique les premiers soins avec le peu de chose que vous avez, cela devrait au moins arrêter le sang qui coule de la blessure.

Pour le moment vous voyez à travers le hubblot le Céleste qui s'éloigne de vous, enfin plutôt l'inverse. Actuellement votre trajectoire est assez rectiligne et semble vous envoyer vers un vaisseau à l'architecture inconnu et composé d'une ceinture de millier d'autre vaisseau.

-"Eviter un astéroïd, hein ?" Basher indiqua le hublot, le doigt montrant la tache grossissante du vaisseau énorme qui s'approchait "J'ai pas envie de jouer les rabats joies, mais il semble qu'on se dirige vers un problème plus ou moins astéroïdal"

Je regarde vers le hublot la masse du vaisseau inconnu.

-"Hum, je devrais arriver à nous faire accoster sans probleme si on trouve un sas ou un truc du genre pour y entrer."

Je manipule les commandes en examinant la structure.

Qu'est ce que c'est que ce truc?

Basher scruta la surface incroyablement complexe de cette masse de matière, faite de conglomérats plus ou moins technologiques.

-"Cet endroit me fiche la chair de poule. Y a moyen de savoir si on peut respirer la dessus ?"

puis, se tournant vers Zed

-"Alors... Qu'est ce qui est arrivé à ta putain de jambe ?"

Toujours en regardant par le sas:
-"J'étais chez la maman du grand Moff, il est rentré plus tot que prevu de l'ecole.
Regarde! On dirait qu'on peut accoster ce vaisseau qui depasse un peu, de la on pourra peut etre penetrer dans la zone centrale. Regarde si y'a des outils qui pourrait servire, je vais nous mettre en stationnaire devant et je vais nous soigner. Ca pourrait etre dangereux, meme si ça peut pas etre pire que ce qu'il y a derniere nous."

Je me retourne vers Basher et lui decolle un pain dans sa tronche quand il s'y attend le moins.

-"Maintenant on est quite. Parce que c'est un peu à cause de toi que je suis dans cette galere..."

La pointe de la dague s'arrêta à un demi centimètre de l'oeil droit de Zed

-"Ne mélange pas les torchons avec les serviettes, "camarade". Ce n'est pas moi qui ai mené la mutinerie sur ton propre navire. Tache de garder ça en mémoire. et si tu es encore en vie pour pouvoir l'ouvrir, c'est bien parce que certains membres de ton ancien équipage ont insisté lourdement pour te balancer dans une navette d'évacuation, plutôt que de voir te transformer en simple cadavre"

Sans dégager la lame, Basher cracha un molard sanglant aux pieds de Zed

-"Personne n'a voulu cette situation... Maintenant, on fait gaffe, parce que pour s'en sortir, il va falloir qu'on fasse un peu plus que de se supporter mutuellement."

Basher hota sa dague de l'oeil de Zed, et commença à chercher des outils, et nécessaires de survie.

-"regarde de ton côté si on peut emporter la radio de cet engin, et des batteries"

Je regarde la radio, cherche les combinaisons pour environnement non respirable.

-"Tiens, met ça, on verra pu ta sale gueule comme ça."

Je fouille le cadavre voir ce qu'il a dans les poches, et quand on est pret tout les deux je reprend les commandes pour accoster.

Basher inspecta les combinaison de près avant de les enfiler. la moindre fuite et l'un des deux hommes, ou les deux, pouvaient se retrouver marron.

Zed put observer le soin que prenait Basher à inspecter les contures et les recoins des combinaisons. Basher examina d'autre par les chaussures des combionaison. Son passé militaire l'avait formé à piéger des combinaisons de sureté en y appliquant, au fond des chaussures, des aiguilles empoisonnées.

Ce n'est que lorsqu'il fut certain de l'étanchéïté et de la sureté des combinaisons qu'il se décida à enfiler le vêtement de protection.

Laissant Basher chercher je sais pas quoi dans les combi, je dirige la navette vers le sas que j'avais reperé plus tot.

La manoeuvrabilité de l'appareil est vraiment réduite. le nombre de vaisseau tout autour de vous ne laisse que peut de possibilité.

Tu touches régulièrement la coque de l'appareil mais sans réelle dégâts. Et tu finis par atterir au niveau du sas.

Tu as remarqué juste avant de pénètrer dans la structure qu'un film protecteur recouvrait l'entrée du sas. Votre capasule n'a eu aucun mal à passer à travers.

L'intérieur de la salle ou vous vous trouvez est particulièrement étrange, un mélange de sol métallique et de matière organique, il y a également beaucoup de fil de soie qui sont accrochés un peu partout.

Tous les deux êtes parés à faire une sortie en étant protéger avec vos combinaisons.

"le seul moyen de savoir si ce truc est viable ou pas" se dit Basher "c'est de se fier aux indications de la combinaison une fois qu'ils seraient dehors"
-"Cet endroit me fout la chair de poule" dit Basher à voix haute, au moment où la porte du sas coulissa. La lumière bleutée crépusculaire donnait à la place un air particulièrement sinistre, et la quantité de fils de soi pendouillant dans cet espace, bercés par une brise improbable, herissait le poil de l'homme. "Bon Dieu..." Continua-t-il "Qu'est ce que c'est que cet endroit ?... Combien de charges te reste-t-il dans ton fusil blaster ?" demanda Basher à Zed.

Je regarde vite fais mon blaster.

"-juste assez pour te griller les poils mais pas assez pour affronter une patrouille! Bien que je vois pas ce qui pourrait patrouiller dans le coin."

Je regarde les filaments qui pendent un peu partout.

"-c'est quoi à ton avis? Une colonisation vegetale? Ca a l'air tout mou par terre. En plus je comprend pas trop ce qui retient tous ces vaisseau ensemble, si c'etait magnetique on l'aurait sentit.Ou alors...."

Je me tais quelques secondes.

"-Ou alors ce sont tous des vaisseaux qui ont accosté comme nous, ce qui voudrait dire....que personne ne serait jamais repartit!"

Je stoppe net quand je realise ce que j'ai dis et regarde Basher. Je sue à grosses goutes dans ma combinaison pourtant réglée sur brise d'été.

-"Pas de problème" dit Basher "que des solutions... Pour commencer, il faut trouver un endroit pour assurer notre survie. On ne sait pas pour combien de temps on en a par ici. Il va falloir trouver de l'eau, des vivres, et un endroit plus vaste que notre capsule pour assurer une place respirable. Tu as contrôlé la composition de l'atmosphère, par ici ? Il n'a pas l'air de faire froid en tout cas" Basher n'avait en effet pas réglé sa combinaison, et même si elle le protégeait des grand froids en passif, il ne "sentait " pas le froid saisissant du vide spatial.

Je regarde ce que dit ma combi sur l'air exterieur: composition, temperature, etc...
Puis je me dirige vers un des sas qui permet de penetrer plus avant dans les profondeur du vaisseau, avec toujours mon blaster à la main. De l'autre j'actionne une torche à impulsions pour nous eclairer, et j'essaye d'ouvrir le sas.

La lumière à l'extérieur est suffisante pour ne pas avoir besoin de torche et d'après tes appareils, l'air extérieur est respirable et la température est idéale... mais bon peut être se trompent t'ils.

Protéger de vos scaphandres, Zed actionne le sas. Vous ne notez aucune différence de pression.

-"Rha! Merde" lança basher

D'un geste sec, il ouvrit la visère du scaphandre. Puis, quelques secondes plus tard, il se décida à inspirer l'air ambiant.

-"On a déjà un soucis en moins" dit-il à Zed "C'est respirable. Tu peux couper ton alimentation, economisons nos réserves d'oxygène : on peut avoir besoin de nos scaphandre plus tard"

-"T'es sur? Tu te sens bien?"

J'attend quelques secondes, voir si il devient pas tout vert avec des boutons violets. Comme rien ne se passe, j'ouvre ma visiere et respire par coups secs. Je garde cependant ma lampe à la main, et penetre le sas.

Tous les deux rassurés sur vos possibilités de respiration, vous avancer un peu plus dans la salle, l'arme au poing.

La salle d'amarage est suffisament grande pour permettre de faire entrer une grosse corvette à l'intérieur. De ci de là vous trouver d'autres appareils en état de décomposition avancé.

En vous approchant vous notez surtout qu'ils ont été allégé de tous leurs contenus techniques. Il y a ici un vrai musée de la conquete spacial, il y a même des vaisseaux dont vous ne connaissez pas la technologie.

De cette salle il y a deux portes, une au fond à droite et une sur votre gauche immédiat.

Basher regarda en coin Zed, et porta son index à sa bouche, dans une etrange manière de demander de ne pas faire le mooindre bruit. Basher s'approcha de la porte de gauche et y plaqua son oreille. C''est surtout cet accès qui l'nnuyait, puisque ce dernier pouvait donner une bonne opportunité d'embuscade. Tout en tendant l'oreille, Basher sortit sa vibro dague.

Zed te fait signe qu'il a compris, mais d'une manière qui te fait comprendre qu'il ne t'a pas attendu pour le faire.

Tu colles ton oreille à la porte, et tu écoutes quelques secondes. Aucun bruit.

Une manette sur le côté permet l'ouverture de la porte.

Basher indiqua silencieusement la poignée, puis, de la même main, décompta 3 doigts, puis deux, puis un, laissant ainsi le temps à zed de mettre en joue l'ouverture pendant que Basher déclenchait l'ouverture manuellement.

Zed
Zed est en joue et prêt à tirer sur tout ce qui se présentera par cette ouverture.

Basher
Tu appuyes sur le bouton d'ouverture de la porte. Un bruit d'air comprimé se fait entendre aussitôt, puis la porte s'ouvre.

Un long couloir fait de la même matière que la salle que vous venez de quitter, s'enfonce dans la structure, au fond de celui-ci une nouvelle porte.

Bsher regarda le couloir un long moment. Il inspecta de l'oeil chaque recoin et chaque parcelle du coridor, du sol au plafond, puis, ne voyant rien bouger, il se tourna vers Zed.

-"Avant de s'aventurer la dedans, je suggère que l'on contrôle la deuxième porte... On laisse celle-ci ouverte, s'il y a des ennuis, on se seplit vers le couloir, en essayant de cloisonner derrière nous, en verouillant les sas... Ok ?"