Cours Arthur Cours! [Arthur]

Tu fonces aussi vite que tu peux dans les couloirs tu ne tardes pas à revenir au niveau du grand escalier. Ta mère est présente et en pleine discussion avec le roi Random.

Elle t'aperçois arrivé à toute vitesse et te fait signe d'approcher.

Effectuant un freinage d'urgence dans les règles de l'art, Arthur se raccroche à la hanche de sa mère pour ne pas tomber. Il s'autorise ensuite un sourire innocent et un regard candide envers le Roi, avant de tourner son regard vers sa mère.

Oui, Maman ?

Random te rend ton sourire amusé et s'autorise même un clin d'oeil, chose que tu n'avais jamais eu droit avec lui.

Ta mère t'examine de haut en bas, ayant l'habitude avec toi que tu fasses les 400 coups.

" - Que faisais tu mon chéri? Je t'attends depuis des heures? C'est bientôt l'heure de diné alors va dans ta chambre, savonne toi et change toi. Je ne tiens pas à ce que l'on dise que j'éduque mal mon enfant."

A nouveau le sourire angélique : Oui, Maman.

Arthur repard en marchant vers sa chambre, s'autorisant un petit coucou de la main en signe de complicité au Roi Random, dans le dos de sa mère.

Tu n'es pas sur que le Roi est vu ton petit signe car il est déjà en grand conversation avec ta mère.

Tu es dans ta chambre, seul.

* Bien. Elle a dit 'savonne-toi et change-toi', allons-y... *

Arthur se déshabille, fait une toilette de chat, et part se pomponner dans l'imense garde robe. En moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire, celle-ci vire à la chiffonnerie...

Une fois satisfait de sa tenue Arthur jette un oeil sur le capharnaum qu'il vient de créer dans le dressing.

Soudain tu vois une pile de vêtement bougé, puis arrêté, puis de nouveau bougé... Un danger qui te guette?

Les mains sur les hanches, la tête légèrement penchée sur le côté, Arthur guette le tas de vêtement, pour être sûr d'avoir bien vu. Si le mouvement se répète, il appelle doucement : Foureux ?

Effectivement le tas de vêtements bouge encore une fois.

Tu appelles ton animal, et celui-ci bondit sur toi une chaussette coincé sur l'oreille. Il te fait un calin avec sa langue rapeuse.

Te voila prêt. Le repas sera surement servis dans un petit salon comme d'habitude, tu te diriges non chalamant vers celle dans laquelle tu avais mangé la veille.

Hmmm... Je parie que le repas sera super, aujourd'hui. confie Arthur à Foureux.

Il l'est.

Un florilège de meilleurs plats préparés avec soin par le chef cuisinier que vous avez fait tourné en bourrique c'est dernières heures t'es apportés dans de belles assiettes même ton fourreux n'est pas en reste. Quelques serviteurs t'aident dans ta tâche pour prendre la bonne fourchette ou le bon couteau, éviter que tu ne jettes pas l'assiette lorsque ce n'est pas bon mais comme d'habitude tu passes le repas seul.

Personne pour égayer le repas, c'est vraiment rare quand ta mère le passe avec toi. Alors tu compenses en jouant avec Fourreux et en faisant torturant les domestiques.

Une fois le repas terminer, tu es convié à aller te coucher, une gouvernante, du nom de Dame Céline, t'accompagne dans ta chambre, constate le désordre dans le dressing mais ne dit rien, elle te fais te changer et te lit une histoire, d'un prince qui voulait créer un univers à son image et comment il y parvint.

après l'histoire, le marchand de sable te lance une bonne poignée et te voila dans les bras de morphé pour la nuit.

La nuit est parsemé de rêve drôle et excitant. Tantôt te voila grand chevalier volant à la rescousse d'une belle princesse, tantôt te voila le plus puissant sorcier chevauchant les nuages et lançant des éclaires sur tes ennemis.

Tu ouvres d'abord un oeil, puis deux et il est déjà le matin.

On frappe à la porte.

- Long étirement en baillant -

Waaaaaaah... Oui, je suis réveillé !

Un vieux monsieur entre dans la chambre poussant un chariot plein de produit d'entretien.

C'est le rituel matinal, les chambres sont préparés chaque jour et la tienne n'échappe pas à la règle. Cela veut dire que le petit déjeuné est servi dans le salon violet et qu'il te reste une heure avant que l'on ne débarrasse tout.

Une douche et changer de vêtement voila ce qu'il te reste à faire. Il y aura aussi la leçon avec Lady Margot et Rein.

Il y a des douches dans le château d'Ambre ?

Arthur se lève et s'habille, sans grand enthousiasme : Lady Margot et Lord Rein, on a vu mieux comme prograzmme. Surtout avec des cousins dans le secteur...

Oui il y en a , ça pose un problème

Le repas est prêt dans le salon violet, toujours la même bande de serviteur à tes ordres. C'est assez blasant comme vie. Tu préfèrerais bien mieux jouer avec tes nouveaux amis.

Une fois ton repas pris, tu prends les couloirs pour te rendre chez Lady Margot.

Tu frappes une fois à sa porte.

Quelques instants plus tard la porte s'ouvre, mais ce n'est pas Lady Margot, mais une dame de la cours, dont tu as oublié le nom, qui t'ouvre.

" - Arthur, comme cela fait longtemps que je ne t'ai pas vu, entre mon garçon que je te vois d'un peu plus près."

La pièce est toujours aussi bien rangé, rien qui ne dépasse, une légère odeur de naphtaline dans l'air.

Lady Margot est au fond de la pièce en pleine discution avec une autre dame de la cours, tu crois qu'elle s'appelle Fraisessange ou quelque chose comme ça.

Pendant que tu te fais examiner sous toutes les coutures par ta "nouvelle amie" tu observes que tout n'est peut-être si bien rangé, tu sens une certaine effervescence dans la pièce, un nombre anormal de dame et demoiselle dans le minuscule appartement de Lady Margot.

Elle te remarques enfin et te fait signe d'approcher.

Pas plus que ça. La tuyauterie passe dans lesmurs, et le chauffe-eau est dans la Salle de la Marelle ?

Sentant le coup fourré, Arthur est sur la réserve. Il s'avance vers Lady Margot, et effectue une révérence comme elle lui appris de le faire dans les grandes occasions.

Bonjour, Lady Margot.

[Tu as tout compris ]

Lady Margot te regarde faire et te salut d'un petit hochement de tête puis elle te dis:

" - Il n'y aura pas de leçon aujourd'hui, Arthur, nous allons bientôt partir pour le pique nique organisé par le Roi. Allez retrouvez votre mère, elle doit être à l'entrée de la grande porte pour organiser le départ. J'espère que vous êtes prêt, si vous avez oublié quelques choses dans votre chambre, faite vite d'aller le prendre avant que nous partions."

Elle se détourne de toi pour reprendre sa conversation.

D'un coup, Arthur est tout enthousiaste :

Un Pique-Nique ? Super !

Immédiatement il se met à courir de part et d'autre, énumérant sans fin les jeux qu'il pourra faire, les mets qu'il pourra manger, avec la joie d'un enfant de dix ans.

Super ! Je pourrai jouer à chat avec les cousins, je pourrai faire des moulins dans la rivière, je pourrai jouer avec les chiens, caresser les chevaux, attraper des papillons, y'aura du saucisson, du pain tout chaud, je ferai la sieste sur le ventre de maman comme quand j'étais petit, je grimperai dans les arbres, je ferai des courses, je les gagnerai toutes, Super !
On y va ? C'est bientôt, on y va ? Quand est-ce qu'on part ?

Soudain dame Margot se lève et d'une voix forte et autoritaire.

" - Arthur veuillez cessé ces enfantillages. Ce n'est pas ainsi que doit se comporter un prince de votre rang. Sortez et faites ce que je vous ai dis."

Elle te regarde avec ses yeux des jours ou Arthur à vraiment abusé de sa patience.

Contrit, Arthur file vers la sortie. il lui faut récupérer Foureux, avant de rejoindre sa mère.

Ton petit animal est roulé en boule sur le lit.

Il te fait la tête lorsque tu viens le prendre pour l'emporter avec toi mais une fois dans le creux du bras, il se rendort.

Tu arrives en bas de l'escalier lorsque tu vois ta mère parler avec des gardes du palais.

Quand elle te voit, elle te fais signe d'approcher, au vu de sa tête, elle ne semble pas très contente.

" - Que faisais tu? J'espère que tu n'as pas fais de bêtise, ce qu'il va se passer aujourd'hui est très important! Tu doit être irréprochable"

Ta mère jauge ton animal et toi, subodorant une bêtise imaginaire, mais ne trouvant rien à te reprocher, elle se retourne et se dirige vers la sortie du palais.

Sur ces talons, tu remarques une certaine effervescence, plus de serviteur qu'à l'accoutumée transportant de lourde malle vers l'extérieur.

Une fois sur le haut escalier qui mène au parvis du palais, tu peux voir une ribambelle de carrosse, aligné les uns derrières les autres. Quelques voitures sont encore ouverte, mais en majorité, tout le monde à l'air d'être prêt à partir.

Ta mère choisie un carrosse à ses couleurs et monte à l'intérieur. Une fois dedans la porte se referme.

" - Nous devons attendre que tout le monde soit présent avant de partir alors reste sage."