Seul... [Anthony]

Tu cours dans la direction opposé à Arthur en espérant que le garde se dirige plutôt vers ton nouveau cousin que vers toi.

Le couloir se termine sur une porte en bois bardé de fer. Une petite table sur le côté et une chaise vide. Sur la table trône un feuillet et une lampe à huile. Il n'y a aucun autre chemin possible à part celui que tu viens de prendre.

Anthony essaye d'ouvrir la porte.

Et la porte s'ouvre, laissant apparaître le noir.

A tes pieds, un début d'escalier s'enfonçant vraisemblablement dans les entrailles du château. Des bruits de pas derrière toi te font penser que le garde vient dans ta direction.

Arthur referme la porte et descend l'escalier en suivant la paroi des mains.

Alors que tu refermes la porte derrière toi, tu es plongé dans le noir.

Une odeur d'humidité et de moisissure se dégage de cet endroit.

Peu à peu tes yeux s'habitue, car il ne fait pas si noir que tes yeux veulent bien te faire croire. Une certaine clarté vient de ta droite un peu plus bas et te permet de distinguer les marches à quelques mètres devant toi.

Ta main sur la paroi t'indique qu'il s'agit d'un escalier en colimaçon.
La descente est hésitante et certaine marche glissante mais pour le moment tout va bien.

Pas de bruit autour de toi mis à part celui de tes pas dans l'escalier.

Tu avales les marches les unes après les autres, tu aperçois enfin une torche au mur qui éclaire bien mieux les marches.

Anthony s'arrête sous la la torche. Il tend l'oreille pour savoir s'il est suivi, puis continue sa progression, très précautionneusement dans la négative, de façon un peu plus rapide dans l'affirmative.

Il te semble effectivement que l'on a ouvert la porte que tu viens d'emprunter mais pas de bruit supplémentaire mise à part une voix qui dit:

" - Il y a quelqu'un, tu n'es pas descendu petit quand même?"

Anthony s'arrête et ne fait plus aucun bruit. Il attend de savoir ce que fait l'homme.

Le silence pour seul réponse, le garde semble satisfait et referme la porte.

Des bruits de cliquetis et de gouttes d'eau se font de plus en plus entendre, et une odeur de moisissure de plus en plus forte. Cela te rappelle une odeur d'égout.

Pourquoi y aurait il une porte qui mène aux égouts dans un château? qui plus est gardé?

Anthony est curieux. Il décide de voir ce qu'il y a en bas. Il remonte un peu l'escalier pour voir s'il peut prendre la torche afin d'éclairer sa descente.

La torche est un peu plus haute que toi mais en ce mettant sur la pointe des pieds tu arrives facilement à l'attrapper.

La descente s'en retrouve franchement facilité, tu vois bien plus loin que tout à l 'heure.

Mais par contre tu ne vois toujours pas le fond et cela fait déjà 15 minutes qu e tu descends. Tu oses continuer?

* Mmm....*

* Ouais, allez ! Je continue! *

Anthony reprend sa descente avec entrain mais en restant toujours prudent.

* Une marche descellée, on ne sait jamais !*

[HRP: C'est pas très réglo, d'essayer de trouver une marche déscellée... ]

Tu descends encore pendant 15 minutes et tu entends enfin des bruits qui semblent de nature humaine, des cris et des râles qui te font frémir les quelques poils que tu as sur la peau.

En jetant un coup d'oeil vers le bas tu vois beaucoup de lumière.

Ton trouillomètre t'indique quand même que ça sent pas bon cette histoire mais par contre refaire tout le truc en sens inverse c'est bien trop difficile.

Anthony se fait tout petit et avance vers la lumière et le bruit.

Voir sans être vu, voilà son objectif.

Personne dans ton champ de vision.

Tu as l'impression d'être dans une gallerie d'un animal géant qui vivrait ici.
De part et d'autre de la salle où tu te caches, des tunnels partent dans toutes les directions.

Une petite table avec une lampe posé dessus, réplique exact de celle du haut de l'escalier est posé au bas de l'escalier. Pas de garde en vue.

Des bruits sur ta droite qui s'éloignent ou bien est-ce le vent qui s'engouffre dans les tunnels?

Anthony décide d'aller dans la direction du vent.

Il ne s'éloigne pas trop de la salle du milieu où se trouve la petite table.

Le tunnel que tu prends est assez large et haut.

Des torches assez rapprochés jalonnent le mur sur ta droite, alors que tu avances, tout en écoutant ce qu'il se passe aux alentours, tu vois sur ta gauche un autre tunnel qui s'enfonce dans le noir.

* Je vais me perdre si je continue !*

Est-ce qu'Arthur entend des nouveaux sons ?

Juste le vent qui s'engouffre dans le tunnel.

Anthony tend l'oreille mais rien... à moins que...

Oui... un bruit régulier mais atténuer par le souffle du vent... un bruit de pas devant toi... bien loin devant toi, tu ne saurais dire si les pas vont vers toi ou s'éloigne. Il faudra rester sur place un certain temps pour le découvrir.

Anthony attend, pas très rassuré. Il caresse Aggrir pour se redonner confiance.

Le bruit s'éloigne mais ton attente atténue de plus en plus les bruits de pas. Aggrir se laisse docilement caressé car lui même n'est pas très rassuré, tu sens son coeur battre la chamade dans sa petite poitrine.

* Bon et le petit poucet ? *

Anthony cherche autour de lui ou dans ses poches ce qui pourrait lui servir à marquer son chemin s'il décidait de s'enfoncer dans le dédale de tunnels et lui permettre ainsi de retrouver la sortie.

Dans tes poches tu ne trouves rien mais sur le sol quelques graviers pourraient faire l'affaire.

* Bon des graviers. Aggrir ne devrait pas les manger. Et au pire, je suis sûr qu'il saurait retrouver la sortie.*

Anthony ramasse donc les cailloux et commence à avancer en les semant judicieusement.

Tu égraines tes petits cailloux sur ton passage régulièrement, quelques coups d'oeil sur ton fil d'Ariane te rassure et te permettent de continuer à avancer dans ce couloir sombre et effrayant à la fois.

Une certaine tension est palpable dans l'air qui t'entoure comme un flux et reflux qui passerait à travers toi et qui semble venir de devant toi.

Sur ta gauche un second tunnel apparait. Un peu moins large que le premier. Soudain un cri d'effrois retenti et par écho se répercute sur toutes les surfaces alentours. Ton coeur se met à battre plus vite, celui d'Aggrir aussi, il tente de sortir de ta main mais tu le tiens fermement.

Des pas distincts te viennent de se couloir et se rapproche de toi.