Où apparaît Papillon

Paris février 1871, la neige tombe doucement sur la capitale, peu à peu elle recouvre les espaces verts, s’accroche aux toitures. Au départ elle forme une mince pellicule recouvrant les plaies béantes ouvertes au seins de la ville lumière par les travaux du très actifs baron Haussmann. La ville est désormais drapée dans un manteau blanc seulement troublé par un petit vent du nord.

Dans son atelier du faubourg Saint Antoine, Papillon s’affaire activement à tordre sous ses coups de marteau un petit tube de métal qu’il tient fermement à l’aide d’une pince. Le choc provoque une gerbe d’étincelles. Il repose sur l’enclume son tube de métal incandescent. De sa large main il saisit le cordon de commande du soufflet de la forge. Il réactive le feu. Sa forge dégage une chaleur agréable. Papillon s’affaire autour de sa nouvelle invention.

Dehors le vent souffle, il gagne en vivacité. De gros flocons humides viennent s'écraser et fondre contre la vitre de l'atelier surchauffé. Papillon pose ses outils, essuie ses larges mains et puissante main contre sa salopette, s'éponge le front. Il contemple son travail.

"mouais mouais mouais ... C'est pas génial tout ca. Faut dire qu'avec un temps de chien pareil, comment voulez vous faire du bon boulot. Beaucoup trop humide pour faire de la forge de qualité. Haaa que me manquent mes chères alpes suisses! Mais je reviendrais la-bas avec un nom et alors ils cesseront tous de me rire à la barbe , foi de Papillon!"

Je me remet au travail, pour ne pas trop prendre de retard dans mes réparations, afin d'avoir un peu de temps en fin de journée pour mon Projet de bicyclette motorisée.

Papillon passe sa matinée à s’activée autour de sa forge. Les réparation qu’il doit effectuer ne sont pas très difficiles mais elles demandent beaucoup de minutie et de patience. Il doit se reprendre a plusieurs fois pour forger la pièce idéale, celle qui convient exactement à la machine.
C’est un travail urgent. La Baronne de Brignole attend avec impatience son petit automate à vapeur. Elle à d’ailleurs promis à Papillon une prime si il parvenait à lui rapporte l’engin dans les pus bref délais. En théorie un coursier doit arrivé pour le prendre.

Enfin après un dernier tour de tournevis la machine est prête par contre le coursier qui devait venir la cherché n’est toujours pas là. Il a déjà prés de 2 heures de retard.

Dehors la neige a cessé de tomber, elle a laissé la place à un fort vent très froid.

*Grumble Grumble Grumble, c'est toujours pareil avec ces satanés nobles parisiens !!! Pas moyen d'être à l'heure!!! Je vais être obligé d'y aller moi même.*

Je me passe donc un vêtement plus approprié à des salons et hèle un cocher pour me rendre chez ladite personne.

Après avoir effectué quelques pas dans le froid son encombrant paquet sous le bras Papillon parvient à trouver un fiacre de louage libre. Il en a pour quelques temps l’hôtel particulier de la baronne se trouve sur l’autre rive de la Seine du coté de faubourg Saint Michel.

Alors qu’il approche du pont neuf le fiacre est oblige de s’arrêter à cause d’un embouteillage. Si papillon ne peut en voire la cause de par la foule qui fait barrage il peut l’entendre. Il s’agit des cries poussif et rauque marquant l’agonie d’une automotive. L’appareil sous pression émet des bruits bizarres et inquiétants.

La foule qui entoure le véhicule attiré par la curiosité est bigarrée. Même si ces engins deviennent de plus en plus fréquent dans les rues parisiennes, ils constituent malgré toute une attraction très prisée par le rare public présent dans la rue.

" Greuh, greuh , greuh, c'est pas possible de voir des empotés pareils !
Cocher ! Attendez moi je vais voir si je peux faire rapidement une réparation de fortune sur ce screugneugneuh de véhicule.
Grumble, grumble, vont finir par me mettre en retard tous ces ... parisiens!"

Je descends donc de mon véhicule et me dirige vers le lieu de l'accident afin de voir si je peux regler quoi que ce soit.

A l’oreille Papillon se rend compte que la machine est en très mauvais état. Le moteur à vapeur est sous pression. Il siffle dangereusement.

Après avoir un peu jouer des coudes, il parvient au première loge. La foule est assez hétéroclite. Beaucoup de badauds se pressent malgré le froid pour assister à la scène. Deux pixies sont attirés et amusés par l’agitation. Ils virevoltent autour de la machine. Ils semble avoir trouvé un jeux amusant essayer de s’asseoir sur les nuages de vapeur qui s’échappent de la machine. Le spectacle semble ravir la foule.

A cotés de l’automotive un homme en bleu de chauffe le visage taché de noirs s’active à essayer de réparer la chaudière. A l’aide d’une clés anglaise il serre différent joint afin d’essayer d’endiguer les fuites. Plus il serre plus la machine semble sous pression.

" Arretez Jeune Inconscient !!! Vous ne voyez pas que la machine est sous bien trop grande pression ! Ces jeunes, il faut tout leur apprendre ... Laissez moi faire, sinon je sens que ca va encore mal se finir cette affaire "

Je m'approche ensuite en marmonant dans ma barbe, et essaye de réduire la pression dans un premier temps puis de réparer la chaudière dans un 2eme, tant pis pour les pixies ...

Les commentaires de Papillon déclenche de la part des deux pixies une série de plaisanterie où il est question d’un vieux ronchon de nain et que vraiment ses êtres ne savent pas s’amuser.

Papillon écarte le propriétaire de l’automotive qui s’apprêtait à remettre une bûche dans la chaudière. Il commence à essayer de décoincer la soupape de sécurité de la machine. Mais la chaleur à dilater le métal et la valve est coincée, et à mains nues il est particulièrement difficile de la décoincer.

Alors que papillon est absorbé par sa réparation. L’un des deux pixies s’approche doucement derrière le nain et commence à lui tirer gentiment quelques mêche de cheveux, ce qui amuse beaucoup la petite foule.

" AAAARRRRGLE !!! Non mais c'est pas possible une chose pareille !!!
Vous autres Pixies êtes Totalement inconscients !!! Si la chaudiere explose, nous seront tous criblés de morceau d'acier ! Et vous savez très bien pour qui ca pourrait être le plus mortel, bande de fées passéistes et inadaptées !
Et que l'on m'amène des outils avant que cette satanée chaudière explose !!!
Écartez vous tous, c'est dangereux! Circulez !!! allez, circulez , il n'y a rien à voir !"

Ceci dit, je cherche des outils et me remet au travail, écartant violemment les pixies si il le faut.

Quelques rapides battement de mains, ainsi que la menace d’une clé anglaise ont vite fait d’éloigner les petits gêneurs. Quand Papillon se penche sur la chaudière afin de débloquer la valve, les pixies l’abandonnent. La masse de métal de l’appareille les tient à bonne distance.

Mais ils continuent de tourner autour de la machine en se moquant allégrement du nain. Ils entreprennent une ronde au son d’une petite ritournelle : "il est ronchon le nain, il a un caractère de cochon, il est ronchon le nain, il a un caractère de cochon."

Après quelques minutes d’effort Papillon se rend compte que la soupape de sécurité ne poura pas se décoincer. Le clapet qui s’ouvre et se ferme en fonction de la pression a été soudé par une trop forte chaleur. La pression continue d’augmenter et si la chaudière n’est pas rapidement refroidi elle risque d’exploser.

Papillon ne craint pas grand-chose mis a part un bon bain chaud et quelques coupures, la foule est à faible distance, mais le propriétaire de l’automotive a entrepris de l’éloigner, les pixies par contre risque d’être exposer au éclats de métal brulant.

" ATTENTION !!! la chaudière est sur le point d'exploser !
Mes chères pixies je vous en prie, écartez vous ! même si vos railleries me blessent profondémment, jamais elles ne pourront me blesser comme la blessure que peux vous infliger l'acier. Écartez vous de cette machine devenue folle."

je me dirige en suite à couvert et essaye de parler avec le propriétaire de l'automotive.

" il faut laisser la chaudiere refroidir avant que je puisse faire quelque chose. Une valve de sécurité s'est elle meme soudue et la pression ne peux pas vraiement dégager. Laisser l'automotive sur le coté et laisser reposer"

Le propriétaire de l’automotive comprend immédiatement le danger. La foule est suffisamment éloigné de la chaudière pour ne courir qu’un risque bénin. Elle continue de reculer calmement. Maintenant 2 agents de police ont établis un petit périmètre de sécurité.

Le propriétaire commence à ramasser de la neige et a en jeter sur l’appareille fumant. La masse poudreuse et fraîche entrant en contact le métal brûlant provoque un grésillement et un nuage de vapeur. L’aiguille de la chaudière est toujours dans le rouge, mais elle avance plus doucement. Malgré cette initiative la machine est toujours dangereuse.

Les Pixies ont écouter attentivement Papillon, mais leurs réactions est contraire a ce qu’il espérer. Les deux petits êtres éclatent de rire : Mais non gros ronchon tu te fais des idées cette machine à nuage est inoffensif.

Le fait que la foule est reculée et qu’elle ne rie plus à leurs facéties semble plus efficace pour indiquer aux deux inconscients la présence d’un danger.

L’un des deux, sûrement un peu moins téméraire reste prudemment à proximité de papillon. Il regarde la machine et n’ose ni s’en approcher ni s’en éloigner.

Le second inconscient des dangers et méprisant la parole de Papillon continue de jouer avec les nuages de vapeurs qui sortent de la machine.

"Dis, mon ami pixie ... j'ai un jeu à te proposer , puisque de toute facon toi et ton ami n'etes pas capables de faire autre chose que jouer.
Je te propose un concours de nuages ... Celui qui fait les plus gros nuages en lancant de la neige sur le moteur, enfin la machine a nuage comme vous dites , bandes d'ignares.
Qu'en penses tu ?"

Le pixie délaisse quelques instant les nuages de vapeur. Il effectue un dernier plongeons à travers les nuages puis vient se placer devant Papillon. Il agite frénétiquement ses petites ailles. Cela déclenche de toutes petites gerbes d’étincelles légèrement bleutées. Il semble écouter le nain avec attention, même si il jette un coup d’œil plein d’envie en direction de son compagnon et du propriétaire de l’automotive. A la fin de l’intervention de Papillon, il fait une petite moue dubitative, semble perplexe, il hésite quelques secondes puis s’adresse au nain.

Mmmouai le jeu est amusant, mais t'es pas drôle, en plus t’es méchant, tu te moques de moi, alors j’ai pas envie de jouer avec toi ! J’ t’aime pas nanannèrere nananannère, je jouerai pas à la neige nanannèrere nananannère !!!!!

Puis il se place à hauteur des yeux de Papillon, se retourne et lui montre ses fesses.

Pendant ce temps le propriétaire continue de jeter de la neige sur la chaudière. L’aiguille est toujours fortement dans le rouge mais elle semble stabilisée. L’autre pixie se prend au jeu et l’imite, à son tour il jette de la neige sur la machine, bon se sont de ridicules petites boules mais au moins il est loin de la machine.

[Tu dois faire une prouesse si tu veux avoir de l’influence sur le pixie. En fonction celle-ci tu choisis une compétences, force, agilité, charisme, interprétation …. Tu additionnes ton score à celui d’une carte (cf thread prouesses héroiques).]

je jette moi ausi des boules de neiges sur la chaudiere t montre bien au pixie que mes boules sont plus massives .
dès que la pression est revenue à un état normal, je diagnostique le probleme de l'automotive.

Papillon et le propriétaire de l’automotive jettent d’énorme boule de neige. Le pixie mal embouché voyant tout le monde s’amuser sans lui décide d’aller bouder et s’éloigne définitivement de l’automotive. Son compagnon ne tarde pas à le rejoindre.

La température de la machine baisse doucement. L’aiguille quitte la zone rouge. Papillon se remet au travail. Il a vite fait de constater que la machine est hors d’usage. L’alliage de la chaudière n’était pas suffisamment résistant. Il a été déformé par la chaleur. De plus son utilisateur la fortement maltraité en surchauffant la machine. Dans tous les cas les réparations sont trop lourde pour être effectué sur place.

Le propriétaire de la voiture s’approche du nain et s’adresse à lui :

Monsieur je tiens à vous remercier au nom de mon maître et en mon nom propre sans votre intervention j’aurai sûrement provoqué une catastrophe, qui dois je remercier ?

" je me nomme Papillon , pour vous servir. Je suis propriétaire d'une boutique de réparations mécaniques et serait enchanté de pouvoir remettre à neuf votre véhicule.
Voici une carte de visite avec mes coordonnées."

" La qualité et la vitesse d'une réparation ne sont liées que à la maestria du mécanicien ... c'est sur que si vous demandez à n'omporte quel incapable, vous n'aurez que des résultats médiocres, au mieux.
Mais je pense pouvoir réparer votre engin ...
Je suis par contre pressé, je dois en effet remettre en mains propre le fruit de mon labeur à un gentilhomme en attente de son bien.
je vais donc devoir vous laisser, mais n'hésitez pas à me recontacter"

« Je vous remercie de votre offre et je m’empresse de l’accepter. Je vous fais parvenir le véhicule dans les plus bref délais »

Ces paroles dite Passepartout remet à Papillon sa carte de visite et empoche celle de ce réparateur providentiel. Après ce rapide échange il prend ses dispositions pour faire remorquer son automotive.

Papillon remonte dans son fiacre. Le cochet attendais patiemment le retour de son client. Il peste un peu contre le froid et la neige mais ce remet en marche. La suite du voyage se fait sans autres incidents. Cette histoire ne la retardée que d’une petite demie heure. Par contre son habits et ses mains sont un peu tachés par le cambouis et la graisse.

Le cochet à vite fait de faire progresser sa voiture dans les rues enneigées de Paris. Papillon se retrouve avec son précieu paquet devant l’entrée de l’hôtel particulier de la baronne de Brignole.

je m'adresse à un domestique et lui demande de faire parvenir le paquet à la personne l'attendant, tout en lui glissant une menue monnaie afin qu'il taise mon désarroi vestimentaire auprès de ses patrons ...
Puis je rentre à mon atelier.

Le majordome empoche rapidement son pourboire et ne cherche pas à retenir Papillon. Ce dernier regagne facilement son atelier. En chemin il croise Passepartout qui accompagné de deux autres personnes et un cheval tente de remorquer l’automotive.

La neige tombe de nouveau ce qui rend la tache particulièrement ardue.

Je vérifie si ils ont bien desserré les freins ... Si c'est le cas je passe mon chemin et rentre à mon atelier , sinon je le leur signifie.

Les freins semblent bien desserrés, c’est juste que l’automotive est particulièrement lourde. Papillon regagne rapidement son atelier. La forge dégage une douce chaleur réconfortante par ces temps de froidure.

Dehors les efforts de Passe partout et de ses équipiers payent. Ils sont au bout de la rue et ils se rapprochent doucement mais sûrement.