Introduction Will Mercurios

CDR-5- X 20, système de l'amas de minos

La poussière, toujours de la poussière. Cela à beau être son monde d'origine, Will Mercurios, n'a n'a pas moins marre de toute cette poussière.

CDR-5- X 20 est une petite planète particulièrement riche en ressources minières, elle se situe au confins de l’empire dans le système de l'amas de minos.

Sa population est essentiellement composé de prospecteurs venu dans l’espoir de faire fortune rapidement, d’employés des oligarques, de transporteur et de quelques contrebandiers, et quelques voyageurs de passages. Ce n’est pas un lieu de villégiature sure pour les personnes recherchés.

Rêve vite abandonné, en réalité la terre appartient à 4 oligarques, (le quartette). Il possède l’ensemble de la terre et contrôle le commerce, les banques, les bars et salles de jeux . Bref ce que gagne le mineurs est dépensé en frais de loyers prohibitifs, de concessions, de nourritures, de fournitures diverses et de loisirs. Résultats pur la plupart il s’endette et travaille pour les oligarques afin de rembourser leur dettes.

Quelques fonctionnaires de l’empire font appliquer la loi mais au bénéfice des oligarques. Ce sont eux qui détiennent le pouvoir réel. On ne les nomme pas, car il font régner une terreur sourde, il se font appeler Monsieur, pour les distinguer, il y a celui de la mine et du logement, du commerce, des bars et salle de jeux et celui de l’eau.

L’ambiance générale ressemble au ville du Far West, beaucoup de poussière peu d’eau elle doit être importer et ce sont les oligarques qui la contrôle. Peu ou pas de végétation, les mines rejettent beaucoup de poussières, elle s’insinue partout et elle forme un immense nuage ocre qui recouvre tout.

La poussière. Bientôt il n'en entendra plus parlé. Maintenant il doit quand même fuir la planète, car les hommes de Mil'har, l'oligarque des mines, veulent sa peau après la fameuse partie de sabacc, où il a raflé toutes les mises, et pour une fois sans triché, ce qui est vraiment très fort.

Haletant, acroupis, dos au mur, la sueur dégoulinant dans son dos. L'excitation prend le pas sur la peur d'être pris, une vielle habitude de joueur.

Prochaine décision. Il prend dans sa poche une médaille ronde et plate réprésentant coté face un fer à cheval et côté pile un trèfle à quatre feuille. Elle n'a aucune valeur mais elle lui été donnée par son mentor celui qui l'a initier au jeu.

Dans geste ample et calculé, qui démontre qu'il a réalisé ce geste plus d'une fois, le médaillon tourne dans les air effectuant 5 tour avant de retomber dans sa main. Le résultat...

« … face direction l’Astroport et le premier vol pour une destination lointaine, pile je reste »

Rester ! Un choix risqué, cette planète offre peu de cachette sure. Sa tête commençait à être connus, et le résultat de la partie de Sabbac avait grandement contribué à soigner sa popularité. Rien de tel qu’une petite mise à prix pour devenir un être désiré. Mil'har était fou de rage, c’était la première fois qu’il perdait. Wil repensait avec délectation aux cris de rage de son adversaire lorsqu’il rafla successivement 10 fois de suites le pot principal et le pot Sabacc du jamais vue sur cette tranquille planète. « Cela lui fait du bien à ce fumier ! Ces gains ne sont qu’un juste retours des choses, j’ai largement contribué à l’élaboration de sa fortune, comme tout ces gagnes misères de prospecteurs»
Rester ! Cela équivalait à devenir une cible vivante, un jouet pour mineurs avide d’améliorer son ordinaire en livrant à Mil’har le vaniteux inconscient qui avait osé le défier.

Partir ! S’arracher de cette planète qui l’avait vu naître était une alternative cruelle. Will aimait cette planète inhospitalière, ou la poussière asséchait la bouche et transformé la moindre cantina en repaire de pigeons prêt à être plumé. Un rapide examen objectif de la situation ne pouvait qu’entraîner ce choix. A l’heure qu’il est ses amis et compagnons de jeu l’on déjà sûrement abandonnés et trahis ses cachettes les plus sure. Son père un vieux bureaucrate moraliste, la sûrement renié comme il l’a fait pour son frère cadet Arthéus. Le vieux a toujours condamné sa conduite en lui prédisant mille morts.
Son frère aîné Olirc, un fonctionnaire véreux dévoué aux oligarques, ne prendra pas le moindre risque pour le sauver. Sa carrière est plus importante que la vie de son frère.
D’un œil craintif il contemple le résultat : "FACE !" Will se laisse échapper un long soupir de soulagement. Décidément le sort lui est clément, il est dans une bonne passe.
Après avoir secoué la poussière de ses habits, il se met en route pour le quartier de l’Astroport. Il lui fallait trouvé un vaisseau. Mais ou rechercher un capitaine peut regardant. Du cotés des hangars ou alors au Rodian Irritable un établissement relativement sure de part la personnalité son propriétaire, le nom de sa cantina étant a son image.
Une foi de plus, Will décide de remettre son destin entre les mains de sa fidèle compagne : La Chance, cette amie assidue mais qui parfois lui joue de drôle de tours, l’ingrate. « Pile le Rodian Irritable, face les hangars » dit-il.
D’un geste auguste il lance le médaillon . il s’élève doucement en tournoyant. D’un rapidement mouvement de la main Will la fauche en plein vol, la plaque sur le dos de sa main, et constate le résultat :
"FACE !" ce sont les hangars. Il ajuste sa cape, recouvre son visage et profite de son apparence somme toute banale pour se fondre dans la foule bigarrée à la recherche d’un passage pour une planète ou l'air est plus respirable.

Tu as tôt fait de te perdre dans les rues de la ville, tes poursuivants n'ont surement pas réussi à retrouver ta trace.

Les ruelles s'élargissent de plus en plus à force de marcher à toute vitesse vers l'astroport. La foule devient encore plus présente, il ne t'ai bientôt plus possible d'avancer que très lentement et dans une même direction, un poste de garde. D'après les couleurs qu'ils arborent tu sais que ce n'est pas très bon pour toi, des hommes de Mil'har.

Tentes tu ta chance et passer malgré les gardes ou faire machine arrière? le jeu est tentant.

Tous les sens de Will sont au aguets. Son corps est traversé par un rapide frisson, mélange de peur et d’excitation. Il n’a pas le temps d’interroger la chance, alors il se remet intégralement entre ses mains. Mais en joueur intelligent, il ne se lance pas tête baissée dans la gueule de loup. Une petite diversion peut sûrement augmenter ses chances de réussite.

A une distance raisonnable du poste de garde il se met légèrement l’écart en se dissimulant contre un pan de mur. Puis il hèle un gamin qui semble traîner sans but particulier. «Gamin cela te tente de gagner facilement et rapidement de l’argent » une réponse positive se fit entendre, Il entame la négociation « Voilà tu vas aller voire le chef des gardes et tu lui diras que Will Mercurios se cache dans la maison là bas au fond de la rue, qu’il est prêt a se rendre mais uniquement j’insiste uniquement à un officier car autrement il peur pour sa vie.»

Si cela marche le poste de garde devrai se dégarnir et faciliter son passage un ou deux gardes peuvent sûrement être plus facilement berné par un bon coup de bluff.

« Si cette diversion n’est pas suffisante pour vider le poste de garde je déclenche une rixe, mais à la moindre alerte j’enclenche le plan B, la fuite direction le Rodian irritable» pensa-t-il intérieurement.

Le gosse te dévisage avec ses grands, puis quand il voit ta main plonger dans ta poche et ressortir 10 crédits, son visage s'illumine.

" - Oh trop fort!"
" - Tu auras encore 20 de plus quand tu auras fait ce que je t'ai demandé"
" - Ok chef"

Le petit garçon part en direction du poste de garde, s'arrête au baut milieu et revient vers toi.

" - Euh comment je le reconnais moi le chef?"
" - Tu n'as qu'à leur demander", une pointe d'exaspération dans la voix
" - Ok chef", il repart en courant

Il file entre les passants manquant renverser quelques personnes au passages. Tu changes d'angle de vue et te déporte sur la droite. Le petit garçon est arrivé au poste de garde et discute avec l'un d'eux. Au bout d'à peine une minute, le garde semble cirer quelque chose et renvoi le petit d'où il venait.

Essouflé et l'air un peu dépité, tu le vois se diriger rapidement vers ton ancienne planque. Et la stupeur tu n'y es plus, il regarde de gauche de droite, il frappe le sol d'un coup de pied. Ton observatiion des gardes te montre qu'ils suivent attentivement le gosse, deux des quatres hommes en faction se dirigent vers lui.

C’est le moment, Will plaque légèrement sa main contre sa poitrine sent la présence rassurante de son médaillon. Il s’enfonce dans la foule : direction l’autre coté du poste de garde. Il espère ainsi profiter que l’attention et le regard des gardes soit focalisée sur le gosse. Heureusement son apparence ne détonne pas dans cette foule bigarrée. Afin de donner le change il engage la conversation avec son plus proche voisin. « Que se passe-t-il ? Encore un contrôle ? Un prélèvement de taxe ? » Durant se court laps de temps il s’est rapproché des deux gardes restant. Les deux autres s’expliquent avec le gosse. Il poursuit de plus belle son échange de banalités avec son voisin calcant ainsi son attitude sur celle de ses voisins. Dans quelques secondes sont destin sera peut être scellé par une pierre tombale, cette funeste pensée est vite balayé il doit resté concentré. « Un fois de l’autre coté on presse pas et on décampe pensa-t-il »

Il ne reste que deux personnes devant vous, ton voisin est visiblement inquiet. Il tient plaquer contre lui sa longue tunique.

" - Non se contrôle est continu, ils font cela pour savoir qui sort et qui rentre dans la ville, les oligarques sont impitoyables avec les renégats. Par exemple l'autre jour, Mil'har, l'oligarque des mines, il faisait une partie de sabacc avec un joueur pro, il a tout perdus, m'est avis que s'il l'attrape il lui feront plus de mal qu'a m... euh... il lui feront très mal, je vous le dis"

Tu remarques que le contrôle n'est pas simple, il demande les papiers, et regarde attentivement les visages. Tu est le troisième de la file.

La situation semble risquée, la liberté était pourtant si proche de l’autre côté de ce poste de garde était pourtant bien loin. Ce retiré était risqué, cela attirerai automatiquement l’attention sur lui, mais avec de bonne jambe le coup semblait plus jouable que celui qu’il se préparait à tenter.

Son voisin n’avait visiblement pas la conscience tranquille. Il avait sûrement de quoi occuper les deux gardes restant. Le coup était gonflé mais il possédait deux atoux maitre Son frère Olic juge sur cette planète possédait le même et ses études juridiques lui permetait d'imiter les procédures.
Arrivé à hauteur des gardes Will saisi son voisin par l’épaule, fait mine d’exhiber une plaque officielle et tout en imitant les intonations de son frère il crie d’une voix de stentor « Au nom de la loi, moi Olic Mercurios représentant de l’ordre et de la justice impérial je t’arrête pour contrebande et exportation de minerai illicite. Fripouille tu veux spolier les oligarques »
Au dénagation de sa malheureuse victime il répond "tais toi criminel"
« garde saisissez vous de cet homme » dit-il avant de leur asséner d’une voix forte et assuré « où est son complice le wookie qui vient de passez » sans leur laissez le temps de réagir il enchaîne « Vous ne l’avez pas arrêter bande d’incompétent ces hommes volent les oligarques, votre compte est bon, moi Olic Mercurios je vais vous coller un rapport et un sévère à la mine voilà ou vous allez vous retrouver, au fond de la mine » tout en poussant son prisonnier tout éberlué par la situation il conclue « toi là avec moi poursuivons le ».

Au moment ou tu t'élançais avec le garde. Ton ancien voisin et prétendu prisonnier, laisse tomber de sous son manteau un détonateur thermal. Le choc sur le sol mit en marche l'engin de mort.

Il s'écriat,

" - VIVE LA REVOLUTION..."

Tout le monde est en stase dans l'instant ou le mécanisme s'est mis en marche. Certaines personnes cris...

Finalement cette diversion n’était pas mal non plus, « c’est cela vive la Révolution » pensa Will en prenant ses jambes à son coups, fuir, fuir coûte que coûte, Will profite de la panique pour s’éloigner le plus rapidement possible de ce foutu détonateur thermale. L’entrée de l’astroport est devenue un immense champ de tir. Le chaos règne désormais sur cette paisible planète. Au hurlement de panique des innocents voyageurs, répondent les cris de « Vive la Révolution », « Mort au oligarques », « La Terre appartient à ceux qui la travaille, mort aux affameurs ! »
C’est sans hésitation qu’il bouscule les obstacles se dressant devant lui sans se soucier ni de leur age ni de leur sexe. Son instinct de survie lui dit de courir dans l’astroport alors il court. Il s’ouvre un passage à travers la foule paniqué, il joue des coudes parfois des poings, cette mêlée indescriptible lui rappelle ses anciennes bagarres dans des cantinas enfumées et mal famées. Son regard est tourné vers les appareilles prêt au départ. Trouver un vaisseau n’importe lequel mais partir vite et loin tel était le seul et unique but de Will.

Tu bouscule des femmes des enfants, tu cours a perdre haleine. L'explosion ne tarde pas, les cris d'effroit, l'horreur qui se lit sur le visage des gens que tu croises te font penser que les choses ne vont pas bien. Tu entends les pleures, la souffrance, tu jettes un regard derrière toi. Le spectacle sous tes yeux est vraiment horrible. La fumée, les flammes, les sanglots, les cris tout ça résonne à tes oreilles. Le vent écarte peu à peu la fumée, et tu aperçois les corps déchiqueter, une masse informe fait de chair et de sang. Tu reprends tes esprits et vois sur le sol une petite chose déchiré, une chaussure d'enfant. Du sang macule le haut de la cheville, une petite fumée et une odeur acre sans dégage.

Les troupes d'interventions commencent à arriver pour calmer la situation.

Difficile de rester insensible devant se spectacle. Will se penche vers cette petite chose agonisante. Il place deux doits le long de son coup afin de prendre son pouls. Il sent faiblement battre son petit cœur. Il sent la vie qui s’en va, mais malgré tout l’enfant continue de résister, il le sent décidé à vivre, à ce battre pour rester vivant. L’enfant agonise, à terre au milieu d’un tas de débris fumant, difficilement il tend un bras vers Will.

Délicatement Will se baisse, le prend dans ses bras, se relève et reprend sa marche au milieu de se spectacle apocalyptique en direction des appareilles prés au décollage. « De toute façon les gardes ont maintenant d’autre chose à pensé que de rechercher ma modeste personne, foutu idéalistes, quelle cause mérite cela ! » pensa t-il.

L’enfant s’accroche à son coup. Autour de lui la foule cours dans tous les sens. Des postes de secours improvisés se mettent en place. Les appareilles décollent les un après les autres. Dans quelques minutes la zone sera complètement bouclée.

Will s’approche prés d’un appareille sur le point de partir. Il interpelle l’équipage « Au secours ! Ne nous laissait pas là aider nous ! Faite nous embarquer, mon fils à besoin de secours ! »

Un des hommes d'équipage que tu hèles, te regarde et vois l'enfant dans tes bras.

" - Je ne peux rien pour vous, nous venons de reçevoir l'ordre de ne plus décoller, mais je vois vers 20 mètre sur votre droite une tente de secours se monter. Emenez le la bas il sera mieux soigné."

Déjà les secours pénètrent dans l'astroport et s'occupent des blessés. Tu vois les hommes de l'oligarque se rassembler.

Will lâche une bordée de jurons bien sentis. Le blocage de l’astroport le rend furieux. Les révolutionnaires d’opérettes et les oligarques se côtoient dans les mêmes malédictions. Dans un premier temps will se rend près de la tente de secours, dépose le petit corps sans vie maintenant. « A priori pour lui c’est fini, je retourne essayer d’en trouver des vivants, quel merdier, quel gâchis »
Afin de se dissimuler des gardes de Mil’har, il se joint à la foule de secouristes improvisés. Ses vêtements déchirés et ensanglantés, son visage noircie par la poussière, ses cheveux collés par le sang, tout cela ne jure pas dans se décor de fin du monde. Tout à coup Will distingue un corps d’homme qui devait être brun, d’une corpulence proche de la sienne. Will atterré par se spectacle se penche vers cet homme « Bein mon pauv’ gars, c’était par ton jour de chance, et dire que cela aurais pu être moi » En prononçant ces mots Will à une idée, et si justement c’était moi. « Je vais procéder à un changement d’identité sauvage »pensa-til.

L'échange dans la cohut passe inaperçut. Tu n'as pas trop le temps de vérifier le nom mais quand tu trouveras un coin tranquille tu auras plus d'information à son sujet. Le tout maintenant est d'arriver à sortir de l'astroport et de te perdre dans la masse.

Will se redresse doucement, jette un dernier regard sur le corps sans vie dont désormais la destiné allait être de leurré Mil’har. « Dans tous les cas, j’espère que tu ne me fais pas hérité de trop casseroles, les miennes ne peuvent plus te nuire » pensa-t-il.
Will hèle une équipe de secouriste, il leur indique la présence du corps afin de s’assurer que son cadavre soit découvert, puis il s’éloigne en direction du poste, de secours principal.
Autour de lui l’agitation se poursuit. Les secours sont maintenant organisés. Les troupes des oligarques ont sécurisé la zone de l’astroport, les vaisseaux sont vidés de leurs occupants, les curieux sont refoulés manu militari à l’extérieur de la zone, les blessés commencent à être évacués.
« Sacré journée, je gagne une fortune et me retrouve sans rien poursuivi par l’un des boss de la planète, échappe de peu à un attentat, me fais passer pour mort et me voilà seul et sans aide sur ce minable cailloux. » Après ce rapide bilan Will arrive au poste de secours.
Will se mêle à un groupe de rescapés. Ensemble ils se dirigent vers la sortie. Ils sont accompagnés par un secouriste. Ils avancent lentement au milieu des décombres. Les plus valides prêtent assistant aux blessés légers. La plus part sont sous le choc. Will aide une jeune fille, dont la jambe sommairement pansée gêne sa marche. Il se laisse guider, il profite de ses quelques secondes de répit pour dresser une liste de ses priorités. « 1) Trouver une planque, 2) Reprendre un apparence humaine, 3) trouver un moyen de s’éloigner de Mil’har. Par contre il n’est plus question d’aller au Rodian Irritable, à l’heure qu’il est tous les nids d’opposant doivent être éradiqué » La colonne s’arrête un court instant. Cela le tire de sa rêverie. Tout en aidant sa compagne d’infortune Will observe la longue procession des victimes pantelantes. Ils ont une bien triste figure. Ils s‘approchent de la sortie.

" - Je vous remercie messieur, je me nomme Léïa... Léiä Belum. Je suis venu retrouver momn père que je n'ai plus revu depuis 15 ans mais avec l'explosion je ne suis pas sur de pouvoir le retrouver. En tout cas ce que j'espère c'est qu'il ne lui est rien arriver de grave. Ma mère doit m'attendre en dehors de l'astroport, voulez vous m'accompagner? s'il voius plait!"

Elle te fais des yeux que ton grand coeur ne saurais refuser.

« Avec plaisir mademoiselle,je suis a votre service, quittons au plus vite ce lieu de désolation. De plus la nouvelle de l’attentat doit s’être propager et votre mère doit s’inquiéter. C’est une première sur cette planète»
Will n’avait jamais pus résister à un sourire féminin, par ailleurs il n’avait jamais essayé de résister. Mais son instinct de survie était aussi particulièrement développé. « Depuis ce matin j’enfile les ennuis comme d’autre les perles, la chance tournerai-t-elle, Belum … Belum …. n’ai-je pas déjà entendu ce nom ? Je confonds surement ? »

La file se vide petit à petit, tu vois un post improvisé un peu plus loin qui ralentis l'écoulement de la foule hors de la zone de danger. Arrivé près de la table tu comprends qu'ils font simplement la liste des personnes qui ont été impliqué dans cet attentat. Il demande les papiers des uns et des autres. heureusement que tu as fait l'échange d'identité.

Ta blessée à déjà ses papiers dasn la main. Tu sors t'es propre papier, discrètement tu regardes quand même ton nom juste pour ne pas te retrouver bête si on te le demande: ... "Fidol Belum"... tu caches vite tes papiers par pur réflexe sans vraiment réfléchir. On peut appeller ça chance ou malheur, il faut croire en tout cas qu'une instance supérieur veut jouer avec toi aujourd'hui.

Tu regardes Léïa, et effectivement tu peux voir une certaine ressemblance quoique un peu longtaine tout de même avec toi. Tu t'approche de plus en plus du poste de garde, tu entends maintenant les gens donner leur prénom en même temps que leurs papiers. Arrive ton tour.

Trois options se présentent et pas le temps de réfléchir, trop tard le garde tend un bras inquisiteur en direction de Will. Celui lui hésite plonge sa main dans sa poche, son cerveau fonctionne à toute vitesse, son regard cherche une issue possible. Le garde répète sa demande, dissimulant male un début d’impatience. Will ressort sa main de sa poche, tend ses documents au garde. De sa voix la plus douce il bredouille quelques vagues excuses puis son nouveau prénom, ses muscles se tendent, son regard se plonge dans celui de Leïa. Il se prépare à jouer la scène de l’amnésique choqué par l’explosion …

Le garde regarde ton nom et l'inscrit dans son ordinateur. Pas de réaction de la part de Léïa... plus de peur que de mal, de son côté elle tend elle aussi ses papiers. Le garde regarde le nom, ne fait pas de remarque et vous tend à tous les deux vos papiers. Tu enfournes rapidement les papiers dans ta poche. La chance a peut-être tourné.

Tu vois la jeune fille fouiller du regard la foule. Tu fais de même, aucune menace à l'horizon.

" - Vous pourriez me porter s'il vous plait, je n'arrive pas à voir où est ma famille"

Tu t'exécutes la jeune n'est pas bien lourde. Tu la monte délicatement au dessus de tes épaules. Elle continue à fouiller la foule.

" - Ah les voila", elle désigne un petit groupe de personne non loin de vous

Tu la reposes délicatement sur le sol. Elle se dirige en trainant un peu la jambe vers sa famille en te tenant par la main.

Will se laisse guider, il est songeur. Tout son être raisonne de ses cris d’alarmes. « Fait gaffe Will, tu cherches les ennuis, sauve toi ! Coure ! Va demander pardon à Mil’har ! Va voire ton père, implore le, implore Olirc, demande leurs du secours, fait amende honorable » A cette dernière pensée sa réponse fut catégorique « JAMAIS » Après tout cette partie et cette fille ce sont peut être le début d’une nouvelle vie, de la fortune et de la vie de Pacha, pensa-t-il. Il se laisse doucement conduire par la jeune fille, il profite de se court trajet pour l’observer. Elle est jolie, elle à un sourire et regard à damner plusieurs dizaines de prêtres ….

Il ne vous faut pas très longtemps pour rejoindre le groupe. La jeune fille saute dans les bras de sa mère qui n'a d'yeux que pour elle. Elle l'embrasse vérifie l'état de sa jambe, recommence à l'embrasser, presque à l'étouffement.

Elle se redresse enfin et vient te remercier. Elle s'arrête à quelques centimètre de toi, met ses mains autour de ton cou pause sa tête sur ta poitrine et te dis:

" - Merci Fidol!"

Ca sent pas très bon. Sa mère te prend pour le père de la jeune fille et qui plus est pour son mari.

Après tout le but de l’échange était de se fabriquer une nouvelle identité. Plutôt que de errer sans but et sans soutient cette nouvelle famille pouvait devenir la nouvelle base arrière de Will le temps qu’il trouve un moyen de s’échapper ce fichu cailloux poussiéreux. Will décide de donner le change, Il prend la femme dans ces bras:
« Mon amour quelle joie de te retrouver, ne me dit pas que cette magnifique jeune fille est notre petit bébé, cette maudite explosion m’aurait-elle fait perdre tous mes sens et ma mémoire »