Le ministre hausse aussi le ton, il se lève, arpente à grandes enjambé le bureau et tempête
Lieutenant ce n’est pas du chantage, c’est un moyen pour nous de préserver la paix !
Ces pas se font plus grand, son ton se fait plus fort.
Lieutenant nous n’avons que faire de vos leçons de morale. Nous nous adaptons à nos adversaire, vous avez raisons sur un point la méthode est douteuse mais le résultat est là si pour sauvez la France, la paix et des millions de vie il faut sacrifier l’honneur d’une famille je n’hésiterai pas un seul instant, je le sacrifierai. Voyez vous l’honneur cela se retrouve là vie non.
Il insiste fortement sur la dernière phrase.
Beaumarchais avez raison la critique est aisée mais l’art difficile. Nous ne traînons pas ces principes dans la boue justement nous les défendons. Car l’adversaire lui n’en a que faire, il faut bien que quelqu’un se charge du sale travail et lui explique clairement dans un langage qu’il comprend. Vous nous trouvez bien cynique, mais que savez vous de la réalité, de nos adversaires, du dessous des cartes, rien ou presque rien … ce qui est normale vu votre age. Mais la guerre ce n’est pas un jeu ou un joli spectacle plein d’action chevaleresques comme dans les romans. La guerre c’est sale, c’est violent et si vous tournez le dos à votre adversaire il ne vous remercie pas de lui laissez la vie, il vous poignarde… Revenez sur terre et arrêtez de nous juger car vos connaissance sont uniquement théorique. Vivez, combattez côtoyer l’adversaire et ensuite vous viendrez nous faire la leçon. Pero … il s’arrête, il est rouge de colère. La blancheur de sa barbe tranche avec la rougeur de sa peau. Sa colère est impressionnant, il fait de grands geste de la main, bascule certains dossier. Les autres auditeurs se font tout petit dans leur siège.
Cessons de philosopher cela n’est pas le sujet, si vous acceptez on règle le problème de l’appartenance à l’armée est vous prête à démissionner sous le prétexte de votre choix ?
Puis il hurle
et ne me traitais pas de maître chanteur car si vous refusez le poste dans le 11ème le dossier est aussi bouclé. Il ne devait servir que dans le seul cas ou vous acceptiez de rentrer dans ce régiment.
Alors que la pièce raisonne encore de la violence de son intervention il se rassoit ouvre un dossier, tend une feuille vierge à Elise ainsi qu’une plume et un encrier. Il souffle, sa voix se radouci
Je vous prie de m’excuser mais si vos principes vous honorent ils sont peut adapter à la réalité de la situation. Donc cessons de nous emballer et tentons de trouvez un point d’accord.