Où apparaît Elise de Réauville.

Elise s'avance vers le palefrenier.

« Bonsoir, mon brave. Je suis Elise Brémont, et je viens chercher ma monture, que l'on a dû vous confier ce matin... »

Elise attrape une pièce dans le gousset de son dolman pour glisser un pourboire au palefrenier...

Après quelques minutes d’attentes Elise vit revenir le palefrenier tenant Zéphyr par la bride : "Tenez le voici mon lieutenant, il a été bien sage." Il ponctue sa phrase de quelques flatteries à l’encolure de l’animal.
Tout en donnant rendant l’animal a sa propriétaire, il tend à cette dernière une vigoureuse poignée de main et l’accompagne de quelques mots d’au revoir. A cette occasion le pourboire change rapidement de main. Cette tâche effectué il s’en retourne vaqué a ses occupations.

Le propriétaire du relais de poste, petit homme bedonnant et chauve à la fière moustache poivre et sel apparaît sur le pas de la porte. « Au revoir lieutenant en espérant vous revoir bientôt »

Après avoir salué le propriétaire, Elise saute en selle et va rejoindre son frère.

Elise a vite fait de rejoindre son frère et la petite troupe de Hussard.

Alors qu’ils prennent la direction de ministère des sciences Jean s’adresse à sa sœur :

"Arrivé au ministère comment comptes tu procéder ? tu essais d’intervenir en douceur ou nous faisons une entrée plus spectaculaire."

Avec un sourire, Elise répond à son frère :

Le colonel s'est donné du mal pour nous donner une lettre d'introduction, commençons donc par tenter de l'utiliser pour avoir accès au ministre... Par contre, rien ne nous empêche d'arriver avec panache dans la cour du ministère... Montrons donc aux plantons de service comment une petite troupe de hussards passe du grand galop à l'arrêt !

La petite troupe atteint rapidement le ministère rue de Varenne. L’entrée principale est un peu en retrait par rapport à la rue. Le mur d’enceinte forme au niveau de l’entrée un arc de cercle ouvert sur la rue. Une large porte en son centre débouche sur une cour recouverte de gravier. Là quelques marches permettent d’accéder à l’entré du ministère.

Trois sentinelles surveillent l’entrée du ministère. Deux sont postés du coté de la rue. La porte principale, celle donnant sur la cours est encadrée par deux guérites. Elles sont tricolores et en leur centre trône un aigle impérial, elles dégagent un petit nuage de vapeur. Elles semblent chauffées par un petit système intégré. Les Deux hommes de gardes ne les quittent pas, ils sont bien trop contents de pouvoir profiter ainsi d’un peu de chaleur. Le troisième est posté sur les marches, lui n’a pas de guérite. Il fait donc les cent pas pour se réchauffer.

Les gardes sont vêtus d’une longue capote de couleurs bleue. Ils semblent engoncé dans leur tenue. Ils portent un grand bonnet en poils d’ours. Les deux soldats de l’entrée on l’arme au pied. Le troisième tient son fusil en bandoulière.

Arrivé à l’entrée de la rue de Varenne, la petite troupe de cavalier se met au galop. En raison de la neige et du verglas la tache s’annonce rude, mais facilement réalisable par de bon cavalier. Jean qui est un excellent cavalier prend la tête.

Elise le suit de près...

Les fer des chevaux raisonnent contre les pavés. Le bruit de la cavalcade surprend quelques peu les sentinelles. L’un d’entre eux alerté par le vacarme pointe son nez en dehors de la guérite. Il a juste le temps d’apercevoir plusieurs cavaliers lancé à pleine vitesse franchir le portail.

Jean fait stoppé la cavalcade. L’arrêt est particulièrement brutal. Cela provoque des gerbes de gravier et manque de déstabiliser quelques cavalier. Elise elle-même manque de chuter. Cependant Zéphyr répond instantanément. Il s’arrête net, mais il fait cela avec autant de délicatesse que peu le faire un cheval. Devant une telle violence le sentinelle en tombe sur les fesses. Il se relève péniblement tellement il est engoncé dans sa tenue. Cela entraîne de sa part quelques commentaires et vociférations :

« Foutu hussard, toujours monté sur leur steak à patte peuvent pas s’empêcher de faire l’esbroufe. »

La réponse ne se fait pas attendre, les hommes de Jean commence à lui chercher querelle. D’un mots il les rappel à l’ordre. La troupe se calme et se tient à coté de ses montures

La première surprise passé deux gardes et un huissier apparaissent dans la cour à la recherche d’explications sur cette entrée intempestive. Alors qu’elle descend de cheval Elise jette un coup d’œil à sur le bâtiment principal. Au second étage elle aperçoit un rideau qui bouge et derrière une silhouette qui ressemble à un homme. Ce dernier observe la scène sans bougé. Elle ne peut pas déterminer qui la regarde, mais elle sure que c’est l’un de ses trois suspects.

Elise, l'air affairé, sort le courrier du colonel de sa sabretache et le tend à l'huissier...

" Vite, je dois voir immédiatement le ministre, sans perdre une seconde ! C'est de la plus haute importance"

(Si l'huissier ne réagit pas et tente de l'empêcher de passer, Elise lance un regard vers son frère, passe outre et se dirige vers la pièce à l'étage où elle a vu bouger un rideau)

Houlà ! lieutenant ce ne sont pas des manières d’être civilisé que d’agir ainsi, avez-vous une pièce d’identité …. Est vous attendu …. AAARRGGGG

L’huissier pousse un petit crie quand Elise le bouscule. Crie qui n’alerte personne car les gardes sont affairé à essayer de rétablir un clame relatif dans la cour. Les hussards continue de faire un raffut de tous les diables. Quelques insultes fusent de par et d’autre.

Elise pénètre donc facilement dans le ministère. Dans le hall d’entrée elle n’a pas de mal à trouver un escalier. Là elle croise quelques gardes mais qui ne lui prête aucune attention. Ils semblent trop occupés à se diriger vers là cours afin de rétablir le calme.
Elise monte quatre à quatre les marches du premiers escalier qui se présente devant elle. En chemin elle bouscule quelques secrétaires affairés, mais ces incidents ne lui font pas ralentir sa marche. En chemin elle peut entendre le bruit atténué d’une cavalcade qui s’éloigne. A priori les hussards se sont éloignés de la scène.

Arrivé au second étage Elise pense se trouve face à un panneau : Cabinet du ministre. Maintenant Elise peut aussi entendre les pas d’un homme qui monte lui aussi rapidement à l’étage. L’entrée de cet étage est gardée. Les personnes chargées de cette tâche semblent plus déterminées et farouches que leurs collègues de la cour. Un peu en retrait se trouve un immense comptoir derrière lequel trône une secrétaire à l’air revêche.

Lieutenant vous êtes attendu, vous n’avez pas été annoncé pourtant …. Dit elle d’une voie aigue, fort désagréable et totalement dépourvue de la moindre once de gentillesse.

[J'ai besoin de quelques précisions...
- Les pas d'un homme qui monte à l'étage... Qui monte au même étage que moi, et donc qui me rejoint ? Ou qui monte au 3e étage, et qui s'éloigne de moi ?
- Quelle entrée de l'étage est gardée.. Celle du 2e ou du 3e étage ?
- Combien de gardes il y a-t-il ? Que sont-ils ? ]

Les pas dans l’escalier se rapprochent. Bientôt Elise peut reconnaître le pas haltant de jean qui monte quatre à quatre les marches.

Les sentinelles sont des voltigeurs, ils appartiennent à la garde impériale. C’est elle qui à en charge la surveillance de tous les bâtiments officiels. Ils surveillent l’entrée de la partie de l’étage ou se situe le cabinet du ministre. Ils sont l’arme au pied et empêchent toute intrusion intempestive dans l’étage réservé au ministre et à son cabinet.

Ci-joint un plan sommaire de la situation. ? c’est le lieu où Elise pense trouver son mystérieux de l’observateur.

Et bien, si je suis "attendue", ne faisons pas attendre le ministre.

Elise avance d'un pas assuré vers la porte de la salle qu'elle suppose abriter la personne qu'elle a entraperçue à la fenêtre, dans la ferme intention de l'ouvrir et d'entrer.

Les deux gardes croisent avec violence leur armes et bloque ainsi le passage. « On ne passe pas …» dit celui de gauche. Il lance un regard farouche au jeune sous lieutenant qui ose venir perturber le calme de cet étage. Son vis-à-vis, comme un échos lui répond « … Si l’on est pas accompagné !» leurs voix graves imposent un certains respect. Les deux hommes sont de tailles respectable et semble déterminé à accomplir leur tache jusqu’au bout c'est-à-dire ne laisser rentrer dans cet partie du bâtiment que les personnes autorisés.

La secrétaire reprend : « …Lieutenant, attendez je préviens de votre arrivée.» .Un petit tube munis d’un pavillon sort du comptoir. La secrétaire porte son bouche à sa hauteur et dis : « Le rendez vous du ministre est arrivé. » une réponse sort de se système de communication interne. « Faite la patienter nous arrivons. »

La secrétaire désigne deux sièges : « si vous voulez bien attendre. » Jean arrive et vient rejoindre Elise. Il ne semble pas avoir été poursuivit. Il pose sa main sur l’épaule de sa sœur et tente de la retenir de passer derrière les deux gardes.

Elise lance un regard à son frère, se contient.... Et commence à faire les cent pas, jetant de fréquents regards vers la porte. Il est clair qu'elle ne respectera pas l'étiquette si on la fait trop attendre...

L’attente est de courte durée, mais l’ambiance générale de la pièce est très lourde. Les gardes ne desserrent pas les dents. Ils regardes fixement les deux officiers se tenant prêt à toute éventualité. La secrétaire est plongé dans ses papiers, elle tente de se donner une contenance en remuant des dossiers. Parfois elle lève un œil au dessus de ses documents, rajuste ses lunettes et se replonge dans son travail. A part le froissement des papiers aucun bruits ne vient troubler se silence pesant.

Cinq minutes à peine s’écoulent avant l’arrivée de deux nouveaux personnages. Cinq minutes cela est court, mais celles-ci paraissent bien plus longues.

L’apparition est précédé par le bruit d’une dispute, enfin plutôt une discutions fort vive dans une langue inconnue. Elise ne parvient pas à en identifier la langue. Quelques sons lui ramènent des brides de souvenirs lointain quand sa nourrice bretonne lui racontait de vieilles légendes en utilisant un mauvais français fortement teinté de breton. Certains sons lui ravivent ces souvenirs. A priori la langue utilisée devait être quelques choses ressemblant plus ou moinsà du vieux breton. Les deux voix sont très mélodieuses, elles ressemblent à deux chants qui se répondent, parfois l’une se fait douce et l’autre tempête.

Les propriétaires de ses deux voix ne tardent pas à apparaître. Elise reconnaît immédiatement le premier, il s’agit de Jean Lafortune, le lieutenant de chasseur qui est intervenue pendant la parodie de procès. Son interlocutrice virevolte à sa hauteur et mesure au maximum une dizaine de centimètres. Il s’agit d’une petite pixies. En regardant de plus près Elise peut se rendre conte que sa robe semble taillée dans fleur de pervenche. Ses cheveux très bruns sont remontés en chignon. Au centre de son petit visage brille deux yeux noirs. Leur échange semble animé, voir même parfois un peut vive. Du haut de ses quelques centimètres la pixies semble en imposé au jeune lieutenant.

En apercevant Elise, l’officier de chasseur la salut. Il ne semble pas plus étonner que cela de sa présence. A part un certain emportement, voire énervement, il ne montre aucun signe extérieur d’angoisse. Il s’apprête à lui parler. Mais la pixies usant toujours de sa voix mélodieuse qui soudain se fait plus ferme lui impose le silence. Alors le lieutenant de chasseur, salut de nouveau l’assemblée, et se retire, mais il le fait doucement, il avise une poussière sur sa botte. Cela lui fait gagner quelques secondes. Il rajuste son uniforme. Encore quelques secondes de gagner à l’étage. La pixies maintenant s’adresse à Elise : « Lieutenant nous vous attendions si vous voulez bien me suivre »

Jean de Réauville qui se levait pour suivre sa sœur et littéralement fusillé du regard par la pixies. Malgré la menace, il montre des signes d’hésitations.

Elise invite du regard son frère à la suivre... Et envoie un regard lourd de défi à la pixie qui semblait vouloir interdire à Jean de l'accompagner.
Un peu étonnée par la présence du lieutenant de chasseurs, elle suit la pixie dans l'autre pièce.

Le regard foudroyant d’Elise entraîne une réplique immédiate de la petite pixies. Elle se plante face à son visage et soutient son regard. Elle semble décider à ne pas se laisser impressionner par la fougueuse hussarde. Ses petits yeux noir deviennent très sombre, elle ne quitte pas Elise des yeux. Des petits éclaires jaunes semble en sortir et tenter de foudroyé son interlocutrice. Le halos de lumière bleuté qui l’entouré devient plus sombre, d’une teinte claire il semble devenir très foncé. Même sa robe semble changer de couleur, elle devient d’abord rose puis s’assombrie pour devenir violette. L’échange dure une toute petite poignée de seconde. Puis elle reprend son aspect normale et d’une voix douce et mélodieuse elle se tourne d’abord vers Jean « Capitaine si vous voulez bien attendre notre retour dans le grand salon » puis vers la secrétaire « Madame voulez vous bien conduire le capitaine et le lieutenant Lafortune dans le grand salon et leur faire offrir de la part du ministre des rafraîchissement et ensuite veuillez à ce que l’on ne nous dérange pas »

La secrétaire s’exécute dans l’instant . Puis la Pixies part en direction des bureaux. Elise passer les gardes recroisent leurs armes dans le passage afin de dissuader Jean de suivre sa sœur. Ce dernier jette un dernier regard à sa sœur puis au deux gardes.

Si Elise souhaite faire passer son frère en force j’éditerai la suite du message si non je poursuis

La Pixies passe d’abord dans une première pièce, celle d’où semblait se poster le mystérieux observateur. Ce n’est une antichambre très simplement meublé d’un petit bureau et de quelques sièges. De lourds rideaux de velours de couleurs cramoisie entoure la fenêtres. Soudain en traversant la pièce Elise à l’impression que sous sa botte une latte du parquet bouge légèrement et s’enfonce de manière presque imperceptible dans le sol. Ce qui provoque un léger bruit de déclic et un son qui ressemble à celui d’un ressort entrain d’être remonté. La Pixies stationne quelque seconde devant une lourde porte à battant qui s’ouvre doucement. La porte passé Elise ressent encore le mouvement d’une latte de parquet et se coup si la porte se ferme accompagné du bruit de l’aire qui s’échappe d’un système pneumatique.

Elles sont désormais dans une grande pièce qui se divise en deux parties. Au fond de la pièce se trouve un coin bureau, mais devant Elise est aménagé un petit salon ou deux canapés en cuir se font face. Entre eux se trouve une petit table basse en bois précieux. Tout cela explique l’odeur qui chatouille les narines du lieutenant. Un doux parfum mêlant l’odeur du cuir et du bois cirée. Entre les deux canapés trône un grand fauteuil en cuir lui aussi.

En entrant dans la pièce Elise reconnaît les trois hommes qui lui font face. Sur le Canapé se trouve en habit de général l’ancien directeur de son l’école militaire. C’est un officier d’une cinquantaine d’année. A ses cotés se trouve Charles de Vassy. Chose étrange il porte un uniforme avec le grade de capitaine, mais par contre son uniforme ne ressemble à aucun uniforme connu, pas de couleurs vives, pas de jolis tissus, aucunes broderies, juste un pantalon légèrement bouffant au niveau des chevilles, mais là encore moins que celui des zouaves, un gros ceinturons de cuirs une veste très sobre avec ses gallons de capitaines cousus aux manches et aux épaules et sur le coté droit un écusson.

Il représente une espèce de S mais les deux extrémités de la lettres sont orné par deux têtes d’animaux la première est celle d’un aigle et la seconde d’un cygne. En arrière plan se croise deux sabres. Le tout est entouré d’une devise : ressemblant à quelques chose du genre « Sans Gloire Mais pour l’honneur ». En dessous se trouve le chiffre du régiment il s’agit du 11e régiment de cavalerie. Là aussi c’est étrange car Elise sait que le 11e régiment de Cavalerie a été dissous après l’expédition mexicaine de l’empereur. Car ces effectifs avait en partis exterminé.

La seule touche de couleur dans cette tenue vert olive c’est le foulard bleu ciel qui entoure son coup. Il est assorti au képi posé à ses cotés. Il est chaussé aussi d’une étrange paire de bottes. Elles ne ressemble à aucune chaussure réglementaires. Elles sont noir et impeccablement graissées.

La troisième personne est le ministre Verne en personne, il porte un élégant coutume civil marron clair et une chemise assorti. Même si il semble encore jeune tout du moins plus que le général il à déjà les cheveux blanchit et une belle barbe avec des favoris. Il siège sur le fauteuil qui préside l'assemblée. La Pixies se pose a ses cotés tous se lèvent devant l’entrée d’Elise. Le Ministre prend la parole : Bien Lieutenant si vous voulez bien prendre place nous vous attendions et un important travaille nous attends. »

Elise a laissé son frère dans le couloir

Elise s'avance vers le trio, mais reste debout. D'une voix froide, elle lance :

Monsieur, j'aimerais recevoir tout d'abord quelques explications... Car, pour l'instant, je ne me sens nullement concernée par ce "nous" que vous venez d'utiliser à propos d'un certain travail.
Il me semble avoir clairement expliqué au... capitaine... de Vassy (Elise foudroie Vassy du regard) que je refusais votre intrigue déshonorante.

Alors que le Capitaine tente de se donner une contenance en manipulant une des piles de dossiers posées sur la table basse. Le ministre Verne s’installe dans son fauteuil puis s’adresse à Elise. « Houlà fougueux hussard, ne répondez pas avant de avoir de quoi il retourne. Nous allons répondre à toutes vos questions et vous donnez toutes les explications nécessaires, mais avant je vais faire un rapide tour de table afin de vous présentez l’assemblée. Tout d’abord le Capitaine de Vassy commandant du nouveau 11e régiment, nous reviendrons plus tard sur ce sujet, le Général Margont, votre ancien directeur, mon actuel conseiller pour les affaires militaires et responsables du suivit des opérations spéciales et Dame Eglantine, notre allié et agents de liaison. Voila pour les présentations.

En guise de préambule, en ce qui concerne votre affaires vous avez parfaitement deviné il s’agissait d’un teste nous voulions observez vos réactions et savoir si vous étiez la bonne personne. Vous l’avez en partie réussit. L’affaire sera définitivement classé à la fin de cette réunion, il ne s’agit nullement de faire pressions sur vous. Si nous devions nous trouver dans cette extrémité nous avons des moyens sure et qui n’entache pas votre famille. Vous êtes entièrement libre de vos réponses et en disant cela je m’engage à ce qu’il ni y ait aucunes conséquences pour vos proches . Sa voix insite particulièrement sur le aucunes conséquences.

Le Général Margont va vous exposer la situation dans laquelle nous nous trouvons, ainsi que les solutions envisagées. Le Capitaine de Vassy va vous présenter le 11e régiment. Je vous précise que tout ce qui va être dis dans cette pièce est placé sous le signe du secret le plus absolu et compte donc sur votre discrétion. Avant de commencer désirez vous quelques chose et puis installez vous cela risque d’être long. »

Le Général se lève, caresse son menton et sa petite barbe puis met ses mains derrières le dos et commence à arpenter le coins salons. Il se fixe devant Elise, la regarde dans les yeux et lui demande d’un ton martiale, « Lieutenant êtes vous déjà allez au feu ? Connaissez vous le bruits des balles qui traverse le corps de vos camarades ? Connaissez vous le bruits et la fureur de la bataille ? Avez-vous déjà eut peur ? »

Elise pâlit de colère devant cette nouvelle insulte déguisée. Elle répond d'une voix froide :

Mon général, sauf le respect que je vous dois, il ne me convient pas de justifier le choix que vous avez fait en me sélectionnant. Soit vous me faites confiance, et vous arrêtez de remettre mes capacités en question, soit vous estimez que je ne suis pas à la hauteur, et nous arrêtons de nous faire perdre mutuellement notre temps, et je retourne à mes quartiers.

Le général reprend la parole, son ton se radoucis

Lieutenant ne vous me méprenez pas j’ai confiance dans votre formation et dans vos compétences c’est votre peu d’expériences face à l’ennemi et votre idéalisme qui m’inquiète. Voila pourquoi je vous pose ces questions.

La guerre à changer de nature l’utilisations des armes à tir rapide rendent désormais les charges de cavalerie trop dangereuses et inutiles militairement parlant. Nous avons besoin de soldats vivants pas de cadavres. Nous devons changer de méthodes, adapter nos principes.

Jusqu'à présent les hussards étaient les yeux et les oreilles de nos régiments, mais aussi ils pouvaient mener des opérations spéciales loin de nos lignes. C’est ce coté la qui nous intéresse plus particulièrement.

Le problème est que nous sommes en paix avec notre ennemis. Nous ne pouvons pas nous permettre un conflit ouvert avec la Prusse. Les conséquences en seraient terrible voir apocalyptique. Mais nous ne pouvons pas rester inerte face aux provocations de Bismarck. Chaque jours nos services intercepte des mercenaires Prussiens. Il est temps pour nous de riposter et de nous doter de l’outil adéquate. C'est-à-dire une unité polyvalente capable d’intervenir de manière déterminé et discrète à l’étranger, d’être autonome loin de toutes bases et de toutes possibilités de soutien .

Nous avons décidé à titre expérimentales de moderniser nos hussards c’est pourquoi le capitaine de Vassy à pris le commandement d’un escadron un peu spéciale le 11ème de cavalerie. Sa mission intervenir à l’étranger de façon non officiel, visé des objectifs de types militaires, je précise pour le reste … nous avons des espions très efficaces, et des assassins tout autant … et ensuite rentrer sein et sauf à bon port.

Par contre ils devront agir de manière discrètes, dans l’ombre loin, de la lumière mais proche du danger. Car si ces hommes sont pris afin de préserver la paix et de ne pas envenimer la situation nous devrons nier tous contacts et les abandonner à leur sorts. Le 11ème n’existe pas !
Nous n’avons aucune confiance dans les mercenaires. Contrairement à la Prusse, nous préférons confié le soin de faire la guerre aux militaires.

Le général se rassoit et laisse la parole au ministre. Ce dernier cesse de lisser sa barbe, plonge son regard dans celui d’Elise :

Lieutenant je comprends vos réticences et vos objections. Si nous avons effectué cette mise en scène c’est uniquement au nom de la raison d’Etat et de la paix internationale. Nous estimons que vous êtes la personne adéquate pour prendre le commandement d’un peloton de cet escadron avec le grade de Lieutenant.

Il sort une petite boite dans laquelle sont posé deux gallons ainsi qu’un brevet de lieutenant au nom d’Elise de Réauville.

Je vais êtes franc avec vous le commandement que nous vous proposons n’est pas sans risque, si vous êtes prise vous êtes seule, nous ne vous connaissons pas et nous ne vous aiderons pas. Le 11ème n’existe pas ! il a été anéanti. Par contre vous ne répondrez de vos actions qu’auprès de moi ou de l’empereur. Vous aurez cartes blanches et tous les moyens nécessaires pour menez à bien votre mission.

Concernant votre affaire je classe le dossier dans ce coffre et vous donne ma parole qu’il ne sortira que lorsque nous aurons les preuves de votre mort. A vous de rentrez entière, et pour cela le capitaine de Vassy et moi-même avons toute confiance en vous.

Mais les actes parlent plus que les paroles voici la seconde clef du coffre un de vos proches discret et de confiance sera nécessaire pour son ouverture et l’utilisation du dossier.

Elise reste pensive... et pas tout à fait calmée...

Qu'est-ce que vous appelez "mon affaire" que vous allez classer... ? Et quelle sera mon affection officielle vis-à-vis du monde ? Pour moi, ce point n'est pas encore résolu, et votre mise en scène, comme vous l'appelez, semble encore au goût du jour.
Le nom de ma famille ne doit pas être sali. Vous avez des dizaines d'autres prétextes possibles, sans pour autant utiliser le moyen que vous avez mis en branle ce matin.

Les paroles d’Elises font naître un petit sourire sur le visage de Charles de Vassy. Il continue de se taire et joue nerveusement avec son stylo. Le général et Eglantine restent silencieux mais ils tournent leur regard vers le ministre. Jules Vernes cesse de lisser sa barbe, pose ses deux mains à plat sur les montant de son fauteuil s’éclairci la voix.

Tout d’abord le poste de lieutenant dans notre unité spécial vous intéresse-t-il ?

Notre mise en scène est nécessaire, aucun membre du 11ème régiment ne doit officiellement appartenir à l’armée. Les missions qui vont vous être confié sont particulièrement contraires au droit international et à la souveraineté des pays dans lesquels vous allez opérer mais elles sont nécessaires. Une capture nous placeraient dans une situation extrêmement embarrassante et de plus cela pourrait être un motif à des conflits que nous ne voulons pas. La situation internationale est comparable à un baril de poudre. Une étincelle et tout explose. La France et l’humanité ont tout à perdre d’une telle extrémité. Nos canons causeraient des dommages irréparables et les forteresses d’assauts prussiennes dévasteraient tout. Une guerre libérait des forces que nous ne pourrons pas contrôler. En cas de capture ou de décès, Il nous faudra nier tout contact avec les membres de cette unité fantôme, et salir leur mémoire une éventualité, c’est pourquoi nous avons fais ces mises en scène. Les dangers que vous allez courir rendent cette possibilité envisageable et nous devons donc prendre les mesures nécessaires pour y faire face.

Mais je le répète revenez vivante, entière et avec votre unité et nous n’aurons pas à recourir à ces extrémités. Nous avons confiance en vous et si nous sommes si franc c’est que nous avons aussi besoin que vous ayez confiance en nous

Si vous ne voulez pas que nous utilisions le jugement de la cour martiale suivant les modalités que je vous ai décrites tout à l'heure quittez immédiatement l'armée sous le prétexte de votre choix. Celui que vous voulez, inventez en un maladie, fatigues meilleurs proposition dans le civil… que sais je !

Nous devons pouvoir niez tout lien avec vous en cas de malheur. Imaginez le scandale que représenterait la capture d'un lieutenant français pris les armes à la main dans une usine secrète prussienne. Imaginez bien dans quel embarras cela nous placerait

Bien entendu si vous réussissez à les mener à bien, il ni y aura pas de problème et le nom de votre famille ne sera jamais salit. C'est le cas de figure que je souhaite le plus.

Cette mise en scène est pour nous une garantie, un moyen de pouvoir essayer de sauvez la paix en cas d’échec de vos mission. Par contre nous vous donnerons tous les moyens nécessaires pour les réussir tant financièrement qu’humainement. Seul les meilleurs dans leur domaine en sont membre.

J’ajoute que si cette unité est concluante nous en ferons un véritable régiment à 3 escadrons. Il nous faudra donc des capitaines compétents.

Elise est pâle de colère.

Alors, si je comprends bien, si jamais j'échoue dans l'une de vos missions, ce dossier sort de ce coffre-fort et le nom de ma famille est par surcroit traîné dans la fange ! Non seulement vous recourrez au mensonge et à l'intrigue pour vos recrutements, mais en plus vous pratiquez le chantage sur les membres de ce régiment ? L'échec signifiera pour eux, non seulement la mort, mais aussi le déshonneur, pour eux et leur famille ?
Démissionner de l'armée pour des raisons familiales, ou suite à une blessure (que l'on peut mettre facilement en scène) est une solution on ne peut plus simple. Elle n'a jamais effleuré vos esprits torturés ?
Vous prétendez servir la France, mais vous traînez ses idéaux dans la boue.
Autant je comprends la nécessité d'avoir ce régiment spécial, de pouvoir intervenir à l'étranger sans provoquer de guerre, et de se défendre face aux Prussiens, autant les méthodes que vous employez me révulsent !
L'action au sein de ce régiment m'intéresse, je ne peux le nier. Mais jamais au prix que vous exigez.